MAKS VELO: La disparition des «Pachas rouges» d’Ismail Kadaré
Ce livre est une tentative d’investigation ayant trait à un épisode de la vie d’Ismail Kadaré et à l’une de ses oeuvres.
Il s’agit d’un événement douloureux, comme toute condamnation brutale d’une création littéraire ou artistique par un Etat dictatorial. Parmi les témoignages qui l’éclairent ici figurent quatre longs entretiens avec Kadaré.
Dans l’ensemble de l’oeuvre de Kadaré, l’importance du poème évoqué tient aussi à sa longue disparition: composé et mis en page par un journal littéraire, il en fut retiré in extremis, confisqué sans plus laisser de traces, tout en entraînant la relégation de son auteur.
Les documents et archives officiels attestant des méfaits du régime communiste devenant introuvables, ne figure ici que le discours accusateur du président de l’Union des écrivains, texte impressionnant d’absurdité qui donne une idée assez précise des rapports qu’entretenait le parti communiste albanais avec Kadaré et les arts en général. Les circonstances de la naissance de plusieurs romans de Kadaré sont évoquées à l’occasion dans les entretiens qui semblent parfois s’écarter de leur sujet principal? l’affaire des «Pachas rouges»? afin de mieux y ramener le lecteur.
Ce document, qui n’est pas sans rappeler ceux qui émaillèrent la rupture de Soljénitsyne avec l’Union des écrivains soviétiques dans les années 1960, est d’autant plus précieux qu’il réfute les insinuations de certains, prompts à imputer à Kadaré une certaine complaisance vis-à-vis d’un régime que toute son oeuvre au contraire rejetait, fût-ce parfois de manière métaphorique, toujours limpide pour qui sait lire.
Il s’agit d’un événement douloureux, comme toute condamnation brutale d’une création littéraire ou artistique par un Etat dictatorial. Parmi les témoignages qui l’éclairent ici figurent quatre longs entretiens avec Kadaré.
Dans l’ensemble de l’oeuvre de Kadaré, l’importance du poème évoqué tient aussi à sa longue disparition: composé et mis en page par un journal littéraire, il en fut retiré in extremis, confisqué sans plus laisser de traces, tout en entraînant la relégation de son auteur.
Les documents et archives officiels attestant des méfaits du régime communiste devenant introuvables, ne figure ici que le discours accusateur du président de l’Union des écrivains, texte impressionnant d’absurdité qui donne une idée assez précise des rapports qu’entretenait le parti communiste albanais avec Kadaré et les arts en général. Les circonstances de la naissance de plusieurs romans de Kadaré sont évoquées à l’occasion dans les entretiens qui semblent parfois s’écarter de leur sujet principal? l’affaire des «Pachas rouges»? afin de mieux y ramener le lecteur.
Ce document, qui n’est pas sans rappeler ceux qui émaillèrent la rupture de Soljénitsyne avec l’Union des écrivains soviétiques dans les années 1960, est d’autant plus précieux qu’il réfute les insinuations de certains, prompts à imputer à Kadaré une certaine complaisance vis-à-vis d’un régime que toute son oeuvre au contraire rejetait, fût-ce parfois de manière métaphorique, toujours limpide pour qui sait lire.
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