Mission Russe s’inspire de faits réels survenus lors des guerres des Balkans
Mission Russe s’inspire de faits réels survenus lors des guerres des Balkans et de l’occupation du Kosovo par l’armée serbe.
Le roman prouve l’implication des missionnaires russes dans l’armée serbe.
Le narrateur, Gregor Reziq, est journaliste à Belgrade.
Investi dans l’armée serbe, il est témoin de ces événements, tout comme les missionnaires russes Rousslan Nikollai, Kazimir Olenko et Tatjana Vollovna.
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Ce roman relate les tragédies humaines survenues durant les guerres des Balkans, tout en dévoilant le rôle des missionnaires russes dans ces pays. La Russie, dans ses centres spéciaux, formait alors des cadres de diverses professions et les envoyait dans les états qu’elle rêvait de dominer. Bien préparés, les soldats russes parlaient les langues des régions où ils étaient envoyés, connaissaient bien les coutumes, et portaient également le costume traditionnel, en fonction du rôle qui leur était attribué. Dans cet ouvrage, on découvre l’histoire de l’imam de la plus grande mosquée de Prizren, ainsi que celle d’un humaniste anglais et de bien d’autres encore.
Né en 1945 à Zhegra au Kosovo, Ibrahim Kadriu fait ses études universitaires à Prishtina. Adolescent, il commence à écrire de la poésie en vers et en prose. Il est l’auteur de notes de voyage, reportages humoristiques et nombreux romans.
Au fil des pages…
Cet hôte était le journaliste Gregor Reziq. Pendant tout le temps qu’ils restèrent dans cette zone montagneuse, observant et suivant les événements dans la tour, Sebastian Kola avec Emine Brajari étaient attristés, surtout Emine. Indépendamment de la grande expérience qu’elle avait avec des zones de guerre, elle considérait cet événement comme très tragique. L’assassinat des soldats avec leurs supérieurs et l’assassinat du propriétaire de la maison-tour, Gani Lika, était un mauvais signe pour tous les étrangers, comme l’était Rousslan Nikolai, et elle-même était une étrangère aussi, bien qu’elle parlât bien albanais et l’on ne pouvait pas la reconnaître comme étrangère, de plus elle portait des habits albanais. — Nous n’avons aucune raison de rester plus longtemps dans ce lieu. Allons-y où nous sommes censés aller… dit Emine Brajari à Sebastian. — Bien sûr, répondit-il, nous n’avons pas d’autre choix. Elle remonta sur le dos du cheval, assistée par son accompagnateur qui, tout en l’aidant, était dans un embarras, parce que son pied glissait. Sebastian dut la serrer fort en le tenant par les bras. À un moment, pendant qu’il l’aidait monter sur le dos du cheval, sa main toucha sa poitrine et il demeura figé. Pendant ces quelques instants qui pouvaient être comptés en quelques secondes, Emine Brajari le fixa dans les yeux sans bouger de cils, avec un sourire à peine remarquable. Sebastian a rapidement retiré sa main avec « un pardonnez-moi, s’il vous plaît ! » et ils continuèrent.
Quatrième de couverture
Mission russe s’inspire de faits réels survenus lors des guerres des Balkans et de l’occupation du Kosovo par l’armée serbe. Le roman prouve l’implication des missionnaires russes dans l’armée serbe. Le narrateur, Gregor Reziq, est journaliste à Belgrade. Investi dans l’armée serbe, il est témoin de ces événements, tout comme les missionnaires russes Rousslan Nikollai, Kazimir Olenko et Tatjana Vollovna.