Sara & Andrea Gudha: La MUSICOTHERAPIE
Andrea GUDHA, Université “Aleksander Moisiu” Durres, Albanie; Sara GUDHA, Conservatoire Russe Serge Rachmaninoff, Paris.
La thérapie musicale comme composante de la médecine alternative
POURQUOI MUSICOTHERAPIE?
Mots clés: Santé, musique, musicothérapie, médecine alternative
Le but de l’article:
Premièrement, qu’il constitue une contribution modeste à la formation professionnelle, générale ou spécifique des spécialistes de la santé publique (au niveau universitaire ou post universitaire) concernant l’effet de la musique sur la santé, en tant que composante de la médecine alternative.
Deuxièmement, qu’il constitue aux psychologues cliniciens, aux musiciens, aux éducateurs de la santé et à ceux de l’éducation, et plus spécialement aux thérapeutes professionnels, un ouvrage professionnel et d’informations globale, soit au niveau de culture générale.
La musique est née avec l’homme.
Le bébé pleure quand il est né. Un nouveau-né pleure dès qu’il entre en contact avec le nouvel environnement. Ses pleurs (des sons musicaux) sont les premiers signes de vie qui, en néonatalogie constituent les principaux indices positifs, comme le souligne Dr. Virxhinia Apgar.
Le nouveau-né grandit avec les berceuses de sa maman. Plus tard, l’homme éprouve les joies comme les péines que lui réserve la vie étant souvent accompagné de mélodies et de sons de chansons. Or, quand il meurt, il est à nouveau accompagné du rituel des pleurs et lamentations, établi selon les lois de sa tradition.
Dans la vie de l’homme, la musique n’a simplement pas un caractère d’amusement, elle a servi et continue de servir d’un “remède” pour son corps comme pour son âme. Platon, quatre siècles avant Christ, a confirmé:« la musique est la plus puissante de toutes les autres choses, parce que le rythme et l’harmonie siègent dans la moyenne de l’âme, l’enrichissent et le revêtent de grâce et d’éclat». Platon, lui aussi, pensait qu’une dose quotidienne de musiquea la capacité d’améliorer le bien-être général des individus.
Le très profond rapport qui, relie la musique à l’âme et aux pensées de l’homme continue également d’être un mystère même de nos jours.
Depuis les temps de l’antiquité, la musique a été utilisée pour diffuser et exprimer des sentiments.
La musique, au fil de l’histoire de l’humanité et durant différentes époques a joué un rôle d’inspiration important constituant une force extraordinnaire qui engendre des mouvements pan-populaires comme, le sont, par exemple, les hymnes nationaux et autres.
Du point de vue médicale la musique est un remède, un médicament. C’est un stimulant spirituel qui apporte de l’énérgie positive à l’homme à condition qu’elle soit utilisée de manière convenable, sinon, elle peut apporter de l’énérgie négative.
L’art, en général et la musique en particulier, influent sur l’éducation et la constitution des goûts d’un individu.Ils influent directement sur son âme et sur l’esprit humain jouant également un rôle important sur son dévloppement psychico-social.
L’art et la musique procurent à l’individu du plaisir et de la joie, le disposent dans un état de calme, remplissant ses divers sentiments et réveillant son imagination.
A travers l’éducation et la constitution artistique sont constitués également des goûts artistiques distingués, qui diffèrent selon une série de facteurs psychiques, sociaux ou culturels.
Jani (Yiannis Hryssomallis), diplômé en psychologie, pianiste grec et compositeur contemporain, résidant aux Etats Unis, préscise: “La musique que je compose est un reflet de mon âme, l’on y trouve les expériences que j’ai vecues dans ma vie et dans mes rapports avec les gens de culture différentes. La psychologie et l’idée de comprendre, qui sommes-nous, en tant qu’homme, dans ce monde, sont deux éléments qui sont presque toujours présents dans chacune de mes idées de création”.
La proclamation du Jour de la musique que le monde entier commémore chaque année le 21 Juin a pour devise une vie plus saine!
Le contexte
D’après OMS: le mot «Sante» ne signifie pas forcément l’abscence de maladie, c’est un état de bien-être général qui concerne le corps, le mental, et l’aspect psycho- social des hommes.
Tout comme la santé, la conception aussi du bien-être est une conception dynamique qui permet à l’individu de la variabilité. Le bien-être peut être envisagé comme un équilibre dynamique entre les aspects physiques, psychologiques, sociaux et spirituels de la vie de l’homme. Aujourd’hui, même dans les hauts niveaux de l’OMS il y a une discussion ouverte sur la définition de la santé. De la même façon comme pour la santé chaque homme définit le bien-être sur la base des ses valeurs et de ses prospections.
Activer le bien-être, permet, non seulement, de promouvoir des fonctions saines, mais aussi, de contribuer à la prévention des maladies. Les exemples qui montrent comment gérer le stress, comment choisir l’alimentation requise ou pratiquer un exercice physique sont autant d’exemples qui contribuent à stimuler le bien-être.
Le modele holistique
Dans le contexte des soins médicaux le Holisme constitue l’un des principaux thèmesde l’humanité.Le holismereconnaîtet respecte l’interaction de l’esprit de l’homme et de son corps ou de l’âme dans un environnement.
Holisme dérive du mot grec “ holos ” qui signifie total, entier. Il s’appuie sur la conviction selon laquelle les hommes ne peuvent pas totalement se comprendre s’ils sont examinés en étant détachés de leur environnement. Le holisme considère les hommes comme un système d’énérgie en mutation permanente.
La médecine n’est pas une science absolue ni exacte, c’est une science abstraite et relative. Elle demeurera ainsi à jamais jusqu’à ce que la science de médecine l’emporte sur les lois de la nature.
Dans les grandes étapes de l’histoire de l’humanité, en gènéral, et plus particulièrement de la médecine, avant la naissance de Christe comme après sa mort et jusqu’à nos jours, les questions “Pourquoi? et Comment? dans le contextede la constitution et du fonctionnement de l’organisme de l’homme n’ont pas encore reçu de réponses absolues, mais seulement des réponses relatives de la part de la médecine, malgré son progrès scientifique immense. (Les nominations “Diagnoses ” sont rares par rapport à la nomination “Syndrome” dans la nomenclature des maladies?!) Il en existent des exemples comme le sont les énigmes du fonctionnement du cerveau, “l’âme”, les sentiments, les émotions de l’homme…
Au départ, c’était la médecine divine qui venait à l’aide de la santé de l’homme, ultérieurement ce serait l’homme et la nature, la médecine de tradition, la médecine classique moderne et virtuellement sophistiquée…
Il y a des siècles les éléments de la médecine alternative actuelle étaient encore primaires comme l’univers, la nature, la végétation, l’eau, les méthodes traditionelles de guérison, l’acupuncture, la yoga, la méditation, les symbôles etc.
De nos jours, on assiste à un “recyclage” scientifique de la médecine traditionnelle pluriséculaire. Les organismes mondiaux de la santé l’ont reconnue, certifiée et l’ont dénommée Médecine Alternative. Celle-ci est devenue une science à part et complémentaire, inclue dans le champs de la science médicale.
La thérapie musicale en tant que science est rélativement nouvelle.
La musicotherapie est une médecine alternative qui est reconnue par la science médicale parce qu’elle en s’enchevetrant avec elle, en devient une composante qui, la supplé et y apporte sa contribution.Elle est donc une discipline scientifique qui à travers la science médicale, agit en coorrélation avecd’autres disciplines comme: la psychologie clinique et musicale, la musicologie, la pédagogie, la sociologie, la phylosophie, l’ethonologie, l’anthropologie, l’aucustique musicale, la théorie de la musique et l’esthètique
Il a été scientifiquement démontré que les sons musicaux ont des effets curatifs comme cela est préscrit dans la tradition pluriséculaire des peuples. Les sons musicaux contribuent au décours de la maladie et amènent les patients dans une situation de relaxe. Ils sont plusieurs fois utilisés comme des accompagnants pendant les différentes thérapies curatives.’
Grâce à ces qualités de la musique qui sont exceptionelles, le cerveau arrive à l’assimiler rapidement et facilement. La musique contribue ainsi à la concentration de l’attention en harmonisant le rythme mental interieur et en accroissant l’endrophine (hormone du bonheur), qui provoque un sentiment de plaisir.
La thèrapie moderne musicale commence vers la fin des anées 1940 et elle fut le résultat de l’usage de la musique dans le traitement des neuroses de la guerre rencontrés aux soldats après la fin de la Seconde Guerre, en marquant ainsi la ligne de démarcation en fonction du développement sur des bases scientifiques de la thérapie musicale.
Aujourd’hui, la thérapie musicale qui est fondée sur des études proprement dites scientifiques, trouve un large emploi en Neuroscience et elle est appliquee avec succès le domaine de la Médecine.
Aujourd’hui, dans plusieurs pays développès comme la France, le Danemarque, l’Allemagne, la Slovénie, les Etats Unis et ailleurs, la muscothérapie est utilisée avec beaucoup de succès depuis que l’enfant est dans le ventre (l’utérus) de sa mère. Dans les sites des Balcans la Musicothérapie, pour la prenière fois de manière institutionelle a commencé à être appliquée en 1993, dans le Centre Clinique Psychiatrique à Béograd (l’ex RSFY) y constituant un secteur à part d’experimentation.
Au 21 ème siècle il y a des milliers de thérapeutes musicaux qui exercent leur activité dans des hôpitaux, cliniques, centres d’éducation médicales, dans des écoles, prisons, centres de réadaptation et ailleurs.
C’est à juste titre que le médecin Edgar Cayce (Kejs) qui est connupour avoir guéris des milliers de patients à travers les méthodes psicothérapeutiques, cité par la revue “Fountain”(décembre 2002) indique: “…la musique est le remède de l’avenir”. « Le médecin, au lieu de prescrire des medicaments sur ordonnance, sera censé de recommander des disques dans les « Pharmacies» de Discographie!” (A.Gudha)
Les expectatives
Dans cette article, nous n’avons pas l’intention de décrire la pédagogie ou la méthodologie de l’application de la musicothérapie, mais d’informer, de sensibiliser et de communiquer avec les étudiants, les professionnels des sphères d’activité respectives et l’opinion publique des bienfaits de la Musicothérapie dans le domaine de la Santé Publique.
Nous suggérons aussi aux institutions d’état ou privées de considérer la programmation de l’éducation musicaledans l’enseignement scolaire comme une démarche de grandes valeurs culturelles, sanitaires, psycho-sociales et humaines pour les futures générations ainsi que leur engagement dans des activités artistiques chorales ou dans de complexes vocaux, allant jusqu’à l’apprentissage d’un instrument musical (formation classique d’enseignement).
Ce sont autant d’activités qui font augmenter le niveau de l’intelligence parmi les enfants et renforcer parmi eux le principe de solidarité!
13.02.2019
Google, You Tube andrea gudha La musicotherapie et Albspirit