Macron invite à l’Elysée des écrivains proeuropéens
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité «Offrir un article».
C’est une nouvelle carte postale envoyée à quelques jours de l’élection européenne. Mardi 21 mai, Emmanuel Macron recevra à l’Elysée une douzaine d’écrivains et d’intellectuels signataires du « Manifeste des patriotes européens ». L’occasion pour le chef de l’Etat de se mettre à nouveau en scène en héraut du Vieux Continent, alors que le scrutin du 26 mai s’annonce périlleux pour la liste Renaissance soutenue par La République en marche (LRM).
Peser sur les nominations
«Il faut, tandis que menace, partout, le repli souverainiste, renouer avec le volontarisme politique ou consentir à ce que s’imposent, partout, le ressentiment, la haine et leur cortège de passions tristes», y écrivaient les trente signataires, parmi lesquels le Franco-Grec Vassilis Alexakis, l’Albanais Ismaïl Kadaré, le Français d’origine tchèque Milan Kundera, l’Italien Roberto Saviano ou encore la Franco-Marocaine Leïla Slimani. Selon l’Elysée, tous les signataires ont été invités mais seuls une douzaine ont répondu présents, les autres se trouvant «aux quatre coins du monde».
Lundi, Emmanuel Macron a également reçu à l’Elysée Donald Tusk, le président du Conseil européen, ainsi que le premier ministre portugais, Antonio Costa. Deux visites destinées à montrer que le chef de l’Etat est totalement impliqué dans la bataille des élections européennes, même s’il ne compte pas participer à un meeting de la liste Renaissance, comme son entourage en avait eu l’intention.
Le 28 mai, les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays de l’Union européenne ont déjà prévu de se rencontrer, lors d’un dîner informel à Bruxelles, pour lancer ce processus de nominations.